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Amiens

CR AG UPJV du 13/11 et de l’intervention au CA

dimanche 16 novembre 2003, par Marc - Université Paris 13

Les personnels et étudiants de l’U.P.J.V. (Amiens) obtiennent une journée banalisée pour l’ouverture d’un débat sur les réformes en cours.

A.G. DU JEUDI 13/11/03 A L’APPEL DES ETUDIANTS, SOUTENUS PAR LE "COLLECTIF AMIENOIS POUR UN DEBAT DEMOCRATIQUE A L’UNIVERSITE"

L’Assemblée Générale s’est tenue en présence d’une soixantaine de personnes, plus quelques dizaines passées prendre des informations quant à la suite du mouvement.
Les inquiétudes persistent chez les étudiants à propos des positions des enseignants-chercheurs. Il est perceptible que les plus mobilisés sont dans l’attente d’une large mobilisation de ce côté. Néanmoins, les étudiants semblent bien décidés à prendre leur part de responsabilité dans les actions à entreprendre.

Il est longuement débattu des tactiques à envisager pour le conseil d’administration du vendredi 14. Deux scénarios se dessinent : primo le blocage pur et simple du C.A. et secundo la prise de position devant la salle des conseils avec exigence d’un moratoire, laquelle exigence serait suivie d’un blocage en cas de refus. C’est ce second scénario qui est retenu.

Est également retenue la proposition de faire intervenir la presse afin de perturber la stratégie d’étouffement du débat de la part des notables soucieux de préserver leur image locale.

L’état de la mobilisation étudiante semble actuellement stable si l’on tient compte du fait que la disponibilité des militants n’a pas permis un affichage massif. Des interventions en amphis ont par contre été réalisées. Visiblement, la prise de conscience des conséquences de la réforme reste très limitée chez nombre d’étudiants. Beaucoup estiment que ne sont concernés que celles et ceux en quête d’un Bac + 2 ou d’un Bac + 4, les autres devant alors "trouver leur compte" dans les nouveaux cursus L.M.D.

INTERVENTION DEVANT LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’U.P.J.V. DU VENDREDI 14/11/03

Une cinquantaine de personnes s’est réunie devant la présidence de l’université vers 13H30.

Un groupe a ensuite investi le hall de la salle des conseils afin d’exiger l’ouverture d’un large débat démocratique sur les réformes en cours ; débat impliquant un moratoire.

Le Président Demailly a tenu le discours habituel sur cette démocratie représentative (et tellement formelle à l’U.P.J.V.) des conseils tenus par les élus. Face à cette attitude, l’exigence d’une véritable participation des acteurs de l’université (participation citoyenne d’ailleurs introduite dans la logique L.M.D.) a été fortement renouvelée.

Devant le danger pour lui de voir le conseil dans l’impossibilité de se tenir, le Président a été contraint de concéder une journée banalisée, pendant laquelle l’absence de cours rendrait possible une participation massive à un débat dans le plus grand amphi de l’université,

LE MARDI 25 NOVEMBRE 2003.

Ce n’est donc pas le moratoire recherché puisque le C.A. s’est tenu et aura probablement traité des projets L.M.D. de l’U.P.J.V., mais c’est déjà un pas vers l’indispensable période de discussion quant à l’avenir de notre université pluridisciplinaire "de province".

Les débats sur les questions de fond et de forme quant aux leviers de mobilisation se sont poursuivis ensuite entre les manifestants dans l’U.F.R. de Philosophie, Sciences Humaines et Sociales.

Il est utile de rappeler ici que cette U.F.R. comprend :
- Le département de philosophie,
- Le département de psychologie,
- Le département de sociologie (avec l’ethnologie et la démographie),
- Le département de sciences de l’éducation (avec les sciences sanitaires et sociales),

puisque la plupart de ces disciplines n’apparaissent pas nominalement dans les intitulés des Mastères en projet.

Ces quelques lignes sont évidemment de la responsabilité de leur auteur et pourront être complétées par quiconque ayant de plus amples informations.

Bien à vous,

Christophe Baticle

Département de sociologie