Débat et AG le 7 novembre à Nanterre : vers un rassemblement parisien ?

Nanterre : La journée banalisée d’information et de réflexion sur les réformes
universitaires s’est tenu ce vendredi 7 novembre (initiative syndicale UNSA,
SNESup, CFDT, CGT et UNEF).

Le matin des ateliers séparés étudiants, IATOSS et enseignants se sont tenus,
tout le monde se retrouvant en assemblée générale en début d’après-midi.
Environ 300 personnes ont participé à ces débats dont 70 IATOSS et 30
enseignants.

A souligner que c’est la première fois depuis bien longtemps que les différentes
composantes de notre université agissent de concert.
Ce qui émerge c’est la volonté de poursuivre la mobilisation encouragés par ce
qui se passe dans un certain nombre d’établissements, en particuliers à Rennes,
Nantes, Villetaneuse... avec le sentiment qu’un mouvement est en train de se
construire qui ces derniers jours a franchi sans doute une étape.

Une nouvelle journée d’action est prévue le mardi 18 novembre prochain.

En se rapportant au comportement des média lors du mouvement de mai-juin dernier
à l’égard des actions des enseignants du primaire et du secondaire (au moins 2
mois d’action avant que soit fait état nationalement des grèves menées par
exemple dans le bordelais, Pau, le Sud-est ...)l’idée a émergé qu’il revenait à
la région parisienne une responsabilité particulière compte-tenu de la
concentration d’établissements afin de lever la véritable chape de plomb et de
silence imposée au mouvement social.
D’où la proposition que nous soumettons d’UN RASSEMBLEMENT étudiants, IATOSS et
enseignants DANS UNE UNIVERSITE PARISIENNE en vue de donner le maximum de
visibilité à ce qui se passe en ce moment dans les établissements.

Si le principe en était adopté il conviendrait évidement de préparer
concrétement et de manière précise cette initiative et une réunion de la RP
serait donc nécessaire.

Voilà donc !

Bon week-end et à très bientôt j’espère :)

Ci-dessous le texte adopté en AG vendredi (sans vote formel) :

G. Rodriguez

Réunis à l’occasion d’une journée d’information et de réflexion organisée à
l’initiative des organisations syndicales à propos des réformes engagées à
l’université, nous
 constatons l’absence totale de concertation démocratique des personnels et des
étudiants de la part de la CPU.
 contestons la prétention de la conférence des présidents d’université de
parler pour l’ensemble de la communauté universitaire au nom des intérêts
génaraux de l’université et de son avenir.
 sommes profodéments inquiets et opposés au vote et à la mise en oeuvre de la
loi dite de "Modernisation des universités" qui loin d’être une avancée,
constituerait une régression démocratique majeure par
 une accentuation de la mise en concurrence des établissements
 une mise en cause du caractère national des diplômes
 la mise en place du budget global assortie de la mise en opposition des
dépenses pour les salaires et les dépenses de fonctionnement et d’entretien.
 des menaces sur l’emploi et les garanties statutaires

Tout cela dans un contexte de réductions drastiques des dépenses socialement
utiles et de non-renouvellement des emplois statutairement garantis
(non-remplacement prononcé des départs en retraite).
Il n’y a aucune urgence à imposer ces mesures.

L’information, la discussion sur le contenu des réformes proposées et la
réflexion sur d’autres propositions doit se poursuivre.
Dans cette perspective, de nouvelles initiatives seront prises dans notre
université, visant à faire participer l’ensemble des composantes à ce débat au
cours de prochains rendez-vous et en particulier le mardi 18 novembre
prochain.

De plus, le conseil d’administration de Paris X doit refuser de s’aligner sur
les positions de la CPU.

Enfin, nous proposons aux autre établissments de l’Ile-de-France, l’organisation
d’un rassemblement parisien des étudiants, des IATOSS et des enseignants dans
une université parisienne, afin de donner une beaucoup plus grande visibilité
au mouvement en train de se construire.